À titre d'exemple, certains appareils peuvent émettre des rayonnements UV jusqu'à cinq fois plus intenses que ceux émis par le soleil d'Australie à son zénith en été.
Aujourd'hui, la législation européenne impose que la proportion des UV émis par les lampes à bronzer soit identique à celle produite par ce fameux soleil du mois de juin.
La surveillance du matériel est très insuffisante et le personnel non éduqué aux dangers des surexpositions.
De plus bien souvent les responsables autorisent tout le monde à utiliser ces machines sans aucun conseil. Il n'y a qu'une fausse sensation de sécurité.
Le pire reste à entrevoir quand on sait que des particuliers ont ce genre d'appareils à leur domicile et s'en servent journalièrement
Les risque est accru aussi lorsque la pratique du bronzage en cabine est combiné avec des stratégies de tarification compétitive (nombre de séances illimité dans un laps de temps déterminé). Il est donc logique que la probabilité pour provoquer toute sortes de lésions cutanées augmente.
Il est à noter que la pigmentation obtenue au prix d'une altération des cellules de l'épiderme ne protège pas des rayons UV donc les séances de bronzage artificielles sont inutiles. En effet, les rayonnements des centres sont principalement constitués d'UVA. Or, ce sont les UVB qui permettent l'épaississement cutané temporaire qui protège la peau et par conséquent permet de développer une certaine protection de la peau en stimulant sa réaction d'auto-défense. Comme cette protection s'acquiert lentement, quelques séances de bronzage ne suffiront pas à l'obtenir.
Au final, déjà bronzé, on se donne l'illusion d'être protégé, ce qui conduit à s'exposer plus longtemps aux rayons nocifs des cabines.
Les effets néfastes du soleil sont donc très accélérés et accentués de part l'utilisation des rayonnements UV artificiels.
Il y a une surface de peau beaucoup plus grande qui est exposée et ceci augmente donc le risque de cancer cutané.
Les dermatologues déconseillent toujours à leurs patients de faire des ultraviolets toute l'année.
On autorisent seulement 10 séances de 15 à 20 minutes par an ( 5 séances avant de partir en vacances pour préparer sa peau et 5 au retour pour prolonger un peu le bronzage).
C'est une moyenne qui doit s'adapter à la personne en fonction de son type de peau et de ses besoins.
Aux États-Unis certains organismes de santé ont fixé comme norme 30 séances ou moins de 30 minutes chacune par année, ce qui représente à peut prêt 30 minutes de salon de bronzage toutes les deux semaines.
Les effets néfastes d'une exposition en cabine de bronzage
- Parmi les conséquences dues à une exposition excessive que ce soit au soleil mais surtout aux UV des cabines de bronzages on peut citer des lésions oculaires (cataracte et inflammations oculaires) et le vieillissement prématuré de la peau.
- Le nombre de lésions oculaires observées nous donnent a raison principale pour laquelle on recommande le port de lunettes de protection lors de l'utilisation des lits de bronzage.
- En outre un abus d'UV peut abaisser les défenses immunitaires et par conséquent risque d'entraîner une possibilité de développer des maladies infectieuses plus fréquemment.
- Il faut consulter immédiatement votre médecin si, durant une période de deux mois, un grain de beauté ou une tache pigmentaire prend une forme asymétrique (une moitié différente de l'autre), a un contour irrégulier ou si on remarque une augmentation de son diamètre (plus de 6 millimètres), change de couleur, saigne ou pique.
- Il y a des réactions photoallergiques qui sont rapportées qui se caractérisent souvent par un érythème, des vésicules et des démangeaisons. Elle survient lors de la deuxième prise du médicament (quelque soit la dose absorbée) et généralement 48 heures après l'exposition.
- Vous devez donc impérativement éviter de vous exposer au soleil ou aux UV artificiels. Sachez que l'exposition du décolleté ou des mains peuvent suffire au déclenchement de la réaction photoallergique et donc le bronzage artificiel du visage l'hiver suffit à la déclencher . Sachant que les UVS sont plus fortement concentrés que les rayons solaires naturels, les risques sont d'autant plus grands. N'hésitez pas à aborder cette question avec votre médecin ou votre pharmacien, qui pourra le cas échéant modifier la prescription pour un médicament qui ne présente pas de risque de photosensibilisation. Eventuellement, s'il n'existe pas de médicament équivalent, un arrêt momentané du traitement en cours peut être envisagé.
Les bienfaits des lampes de bronzage
Les appareils qui émettent des UV artificiels sont utilisés sous supervision médicale ou en clinique spécilalisées pour traiter certaines affections comme la carence en vitamine D et le psoriasis. Pour la population en générale , l'exposition normale au soleil associée aux apports alimentaires en vitamine D fournit suffisamment de vitamine D tout au long de l'année.
Quelques conseils à respecter impérativement lors de la fréquentation d'un salon de bronzage
- Exiger de porter des lunettes protectrices spécialement conçues pour les salons de bronzage .
- Il faut être âgé de plus de 18 ans.
- Ne pas s'exposer si on est de phototype I ou II.
- Il n'est pas nécessaire de faire des séances avant de partir en vacances au soleil, les séances offrent peu de protection contre les coups de soleil.
- Ne pas utiliser les accélérateurs de bronzage qui peuvent conduire à de sévères brûlures.
- Vérifier que les mesures d'hygiène sont bien respectées et les lits bien nettoyés, refaites le nettoyage avant de vous installer si nécessaire.
Les "anti" salons de bronzage
Les salons de bronzage ont été vivement critiqués, pour ne pas dire condamnés, par les dermatologues. Et pour une bonne raison: il n'y a pas de bronzage sans danger. Même si ces salons prétendent le contraire.
Quand vous pénétrez dans un de ces établissements, c'est comme si vous marchiez le midi en plein Sahara. Dans les deux cas, vous exposez votre peau et vos yeux à des dommages irréparables. Et vous mettez peut-être votre vie en péril.
Ce que vous ne voyez pas peut vous faire mourir Le hâle n'est rien de plus que la réaction de la peau à une surexposition à des radiations ultraviolettes. Que ces rayons viennent du soleil ou d'une lampe, le résultat est le même: les dommages faits au tissu conjonctif de l'épiderme sont cumulatifs et peuvent se traduire, au mieux, par des rides et une peau desséchée, au pire, par des cellules précancéreuses, par des tumeurs et par des cancers de la peau.
Les salons de bronzage ont longtemps prétendu qu'ils représentaient une alternative sans danger au soleil. Leurs appareils n'émettant pas les rayons ultraviolets à ondes courtes (UVB) qui brûlent. Ils baignent le client dans des radiations ultraviolettes à ondes longues longues qui ne brûlent pas. Mais ces radiations ne valent guère mieux : elles augmenteraient les risques d'un mélanome malin, cancer de la peau souvent fatal et de plus en plus répandu, en particulier en Amérique du Nord.
Le soleil comporte des risques particuliers l'égard de quelques maladies et de certaines médications; il en va de même dans les salons de bronzage. Les gens souffrant de diabète ou de lupus peuvent voir leur cas s'aggraver.
Ceux prennent des remèdes (contraceptifs oraux, antihistaminiques, antibiotiques ou tranquillisants) peuvent souffrir de brûlures accélérées, d'urticaire et avoir des ampoules.
Enfin, il est plus facile de forcer la dose dans un salon qu'en plein soleil.
Dehors, on sent la peau cuire et le soleil chauffer. Il n'en est pas ainsi dans les salons de bronzage. Vous ne savez pas à quel moment votre peau et vos yeux sont menacés. À court terme, les ultraviolets à ondes longues peuvent endommager la rétine ou la cornée; à long terme, ils augmentent les risques de cataractes.
Porter des lunettes de soleil ou fermer les yeux ne vous protègent pas. Les salons de bronzage doivent vous inciter à porter des lunettes de protection. Faites-le si vous avez l'inconscience (ou la témérité) de les fréquenter.
Une thérapie ?
On traite le psoriasis par la photothérapie ou exposition aux UVB sous surveillance médicale. Certaines personnes fréquentent les salons de bronzage dans ce but. A déconseiller, disent les spécialistes Les salons dispensent surtout des UVA, sans effet contre le psoriasis.
Ne croyez pas qu'en vous procurant un "fond" dans un salon, vous vous protégez contre les rayons du soleil. Les peaux bronzées brûlent moins facilement que les peaux blanches, c'est entendu. Néanmoins, le hâle le plus foncé équivaut seulement à un facteur 4 de protection solaire.
Le bronzage en salon est bref, mais il vous expose à des radiations intenses, plus pénétrantes que celles du soleil, et peut causer à court terme des démangeaisons, à long terme des cataractes ou un cancer.
Tous les spécialistes s'engagent à dire que le bronzage artificiel est néfaste, comme le sont toutes les expositions solaires non contrôlées et excessives .
La législation européenne impose que la proportion des UV émis par les lampes à bronzer soit identique à celle produite par le soleil du mois de juin.